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Créateur il y a quelques années d'une association d'entraide généalogique, je persiste à penser qu'il est très opportun, quand on veut commencer sa généalogie, de se rapprocher d'une association ciblée sur une zone géographique ou historique restreinte.
Mais surtout, l'appartenance à un cercle permet de comprendre que chacun n'est pas obligé d'inventer une science qui existe depuis des millénaires et qu'il existe des codes qui facilitent les échanges.
Car il faut une certaine pratique pour comprendre que *mes* ancêtres sont aussi* *ceux* de mon voisin et que, plus on avance vers le passé, plus les chances de retrouver des "cousins" contemporains augmentent. En effet, il faut un bien grand drame familial ou des circonstances particulières pour ne pas connaître nos cousins germains ou issus de germain ; en revanche, des décennies de recherches généalogiques seront nécessaires pour connaître tous les descendants des 256 couples qui forment la dixième génération de nos ancêtres qui vivaient à l'époque de Louis XIV ou de Louis XV. Cette époque peut sembler lointaine à celui qui débute sa recherche, mais, au moins en Languedoc, on y arrive très rapidement mais pas obligatoirement aisément.
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