Créateur il y a quelques années d'une association d'entraide généalogique, je persiste à penser qu'il est très opportun, quand on veut commencer sa généalogie, de se rapprocher d'une association ciblée sur une zone géographique ou historique restreinte.

  Mais surtout, l'appartenance à un cercle permet de comprendre que chacun n'est pas obligé d'inventer une science qui existe depuis des millénaires et qu'il existe des codes qui facilitent les échanges.

Car il faut une certaine pratique pour comprendre que *
mes* ancêtres sont
aussi* *ceux* de mon voisin et que, plus on avance vers le passé, plus les chances de retrouver des "cousins" contemporains augmentent.
En effet, il faut un bien grand drame familial ou des circonstances particulières pour ne pas connaître nos cousins germains ou issus de germain ; en revanche, des décennies de recherches généalogiques seront nécessaires pour connaître tous les descendants des 256 couples qui forment la dixième génération de nos ancêtres qui vivaient à l'époque de Louis XIV ou de Louis XV. Cette époque peut sembler lointaine à celui qui débute sa recherche, mais, au moins en Languedoc, on y arrive très rapidement mais pas obligatoirement aisément.

Internet est un outil exceptionnel qui permet des recherches et des échanges sans limites spatiales ni temporelles.

C'est vrai en ce qui concerne la généalogie et il existe de nombreux sites qui sont fort utiles. Il en existe même qui permettent d'apprendre les bases et qui semblent bien peu  consultés quand on lit certaines
questions sur les forums.

Les sites les plus fréquentés sont ceux qui permettent de progresser dans la recherche et qui sont souvent pris pour parole d'évangile - On disait : c'est vrai parce que dans le journal - aujourd'hui on pense :
c'est vrai car c'est sur Internet.
Les internautes se demandent-ils qui a mis en ligne toutes ces données ? Certes des personnes isolées peuvent l'avoir fait, mais ce sont surtout les associations

L'homme n'est pas fait pour parler avec une machine et le meilleur exemple est cette réunion annuelle des membres d'un groupe de discussion par Internet pour échanger "de visu.

De plus, nous connaissons tous des généalogistes éminents qui sont allergiques à l'informatique et préfèrent le crayon et le papier !

Ces réflexions qui datent de quelques années me semblent encore pertinentes mais, depuis cette époque, une autre source est apparue, la mise en ligne des archives nationales, départementales voire communales.
Cette nouvelle donne conduit-elle à la fin des associations ?
         
Heureusement non et au contraire !
  Il y aura toujours des débutants qui auront besoin de conseils, mais même les plus chevronnés devront être guidés pour exploiter la masse des renseignements mise à leur disposition. Je pense aux recensements, au contrôle des actes et aux actes des notaires dont la lecture devient de plus en plus ardue en remontant dans le temps même quand ils ne sont pas rédigés en latin.