N° 194 de Alain Combes       Jeudi 2 Fevrier 2012

SUJET : St Hippolyte du Fort
Comme pour toute commune de la région nous voulions numériser les régistres de la ville de St Hippolyte du fort, mais pour le moment la municipalité de cette localité mets un frein à nos ambitions toutes légitimes de pouvoir accomplir ce travail , ci dessous je vous dirais pourquoi ce travail nous est indispensable Bien amicalement à tous Alain
COMMENTAIRE de Alain Combes       Jeudi 2 Fevrier 2012
St hippolyte charmante petite ville du Pièmont des Cèvennes, est bel et bien une petite cité, qui à elle toute seule pourrais nous raconter l\'histoire du protestantisme en Cévennes. En ce qui concerne les registres protestants d\'avant la révocation conservés aux archives municipales, on y trouve de nombreux livres enregistrant les baptèmes, mariages et sépultures de 1571 à 1683! La serie des baptèmes est pratiquement complète avec une seule interruption de deux ans 1588 et 1589. la serie des mariages est un peu moins représentée , mais complète de 1640 à 1683. Pour nous simples chercheurs amateurs, ces registres, pour ceux qui veulent étudier l\'histoire de leurs ancêtres huguenots ont une valeur que l\'on ne trouve pas ailleurs; Pour le Vigan, par exemple ne figure aucun registre protestant d\'avant la révocation. Meyrueis ne conserve ses registres protestants que de 1665 à 1684.Il faut aller à la SHPF à Paris, pour y trouver quelques bribes de registres concernant l\'extrème fin 16 ° siècle le petit village d\'Aulas serait le mieux loti de la région avec une serie de baptème commençant à l\'an 1613, mais rien sur le 16°. Les mormons eux, ont eu la possibilité de photographier ces archives dans les années 1960 et leurs micro films sont biens aux AD 30. Hélas les qualités des images de l\'époque ne sont pas comparables avec celles des numérisations de nos jours. De plus les bobines disposés à la lecture aux AD 30 toutes rayées, sont pratiquement illisibles. Dont voilà pourquoi nous aimerions numériser ces registres qui seraient bien utiles aux adhérents de nos clubs. Pour la municipalité de cette ville qui n\'ouvre à la lecture du public ses archives que deux heures par semaine, cela lui rendrait aussi un bon service. Les amateurs qui se serviraient de ces photos et de nos relevés n\'auraient pas à les déranger( car bien sûr numérisation ne va pas sans relevés informatisés trés utiles à la recherche) En espérant avoir convaicu les lecteurs du bien fondé de notre démarche Cordialement à tous Alain
COMMENTAIRE de Alain Combes       Dimanche 5 Fevrier 2012
Ce commentaire ne serait pas complet si nous ne parlions pas des registres notariés de cette petite ville conservés aux AD 30. Avec Gilles , voyant que les autorités municipales n\'etaient pas trop disposées à nous laisser travailler, nous nous sommes attaqué à un travail de titans: la numérisation des registres notariaux de St Hippo pour le 18° siècle. Les relevés du Guerny pour ce lieu étant tous antérieur à 1710, nous avons pensé que les actes de cette période seraient les plus utiles. D\'autre part les années comprises entre 1740 ET 1760 devaient être faites en priorité. En effet c\'est la période charnière où les protestants ne voulaient plus aller à l\'église mais certains hésiter encore à se faire enregistrer dans les registres clandestins du désert. Et c\'est là qu\'intervenaient les notaires par les contrats de mariages pratiquement indispensables pour les nouveaux convertis. Donc nous passons avec Gilles un jour par semaine à cette immense tâche et nous avons déjà numerisé 24 registres sur les 200 environs que nous voulons enregistrer , avec un bémol, les AD 30 risquant de fermer, afin de s\'installer dans leurs nouveaux locaux. Aussi nous avons commencé la partie du travail la plus longue mais de beucoup la plus importante le rélevés de tous les actes importants pour nous comprenants une filiation , et c\'est ainsi que déjà 6 registres ont été completement étudié et informatisé. De par ces registres on y apprend deux choses importantes Premièrement St Hippolyte avait commencer le travail de bas de soie bien avant le Vigan, qui lui au début du 18° siècle était encore tourné vers la fabrication de draps. On y remarque les premiers métiers à tisser les bas que vers 1740, soit un demi siècle au moins aprés St Hippolyte. Deuxièmement, malgrè la présence du fort et d\'une importante garnison de soldat, il semble bien que ST Hippolyte, soit le centre et le départ de la résistance Huguenote dans les Cévennes. Le premier synode du désert se déroule en 1715 aux Montèzes hameau de Monoblet pas très éloigné du fort de ST Hippo. Et sur les contrats de mariage des soit disant catholiques promettant de faire bénir ce mariage à l\'église, on trouve dans les dots des fiancées des St Esprits dés 1720. Le st Esprit n\'est autre que le nom ancien de la croix huguenote. Pour faire une comparaison encore avec le pays Viganais, les premiers St Esprits de la partie protestante de ce pays Viganais n\'y apparaissent que vers 1730. C\'est dire combien cette petite ville de St Hippolyte, malgré son statut de ville de garnison, était bien le fer de lance de la renaissance pacifique protestante. Il faut dire que les quartiers ouverts de la ville, les bourgs de Croix Haute, Mandiargue et du vidourle, quartiers d\'artisans, fabricants de bas, de laine et autres, hors de la ville et du Fort ont largement contribués à cet essort. Voilà ce que je voulais dire de ce très attachant bourg Cévenol et de sa mèmoire écrite. bien cordialement Alain

VOTRE COMMENTAIRE

Auteur :
Code antispam : Veuillez recopier le code suivant : 
Votre commentaire :
  *************