N° 72 de Alain Combes       Dimanche 28 Mars 2010

SUJET : photos ou pas photos
Bonsoir Un peu néophyte en informatique, je suis un peu dépaysé par le fait suivant. Nombreux adhérents à qui l\'on répond aux questions demandent en plus et obligatoirement, une copie de la photo de l\'acte retrouvé.( Un peu comme la caissière de Super Marché qui vous rends un ticket de caisse pour preuve de votre achat) Moi qui a étudié la plus grande partie de ma généalogie sans internet ni ordinateur (j\'ai débuté cette dernière en 1984) je suis un peu dépassé par cet évenement. Alors dois reprendre tout mon travail, y ajouter tous ces photos d\'actes, et puis exposer ces dernières un peu comme le chasseur qui arbore toutes les cornes de ses trophées. Bien sûr on est encore en république et chacun est libre de faire ce que bon lui semble. Ne comptez pas sur moi pour traiter ( en ces temps de Pâques )ces personnes là de Saint Thomas, lui qui ne croyait que ce qu\'il voyait. Cette numérisation a du bon. les personnes éloignés du pays peuvent travailler chez eux sans venir dans la région. Mieux ils peuvent informatiser ces actes pour le club et ils auront là une bonne occasion de renvoyer l\'ascenseur. Pour finir cette histoire j\'ai cependant une pensée pour la petite Charlotte privée elle de moyens informatiques et qui ne pourra jamais retrouver la trace de son grand oncle, le cannonier. Quand à moi mes recherches resteront dans cet état; travail à la main travail de Romain.Il n\'y a pas photo! Je ne suis qu\'un pauvre artiste et comme tous les artistes je travaille .......sans filets ! Amicalement à tous Alain
COMMENTAIRE de Jean-Marc PELATAN       Lundi 29 Mars 2010
Bonsoir, En dehors de l’aspect pratique pour la consultation, j’ai, en ce qui me concerne beaucoup de plaisir à voir et revoir ces bribes de temps passé. Ces images sont pour moi des photos au même titre que celles que nous prenons lors des évènements familiaux. Lorsque j’ouvre ces documents sur mon ordinateur, je me sens, pour un instant, au milieu de ces aïeuls dont nous ne connaîtrons jamais le visage et la physionomie. Les signatures frêles et hésitantes des gens présents, (ou même celles absentes des personnes illettrées) sont un peu comme si le ou la signataire et tous ceux évoqués posaient leur main sur mon bras pour dire je suis et j’ai toujours été là, par delà les années et l’oubli. Et même après des années de consultation ce sentiment est toujours le même (il est d’ailleurs encore plus fort avec les documents originaux). Je ne collectionne pas les actes numérisés pour les exhiber. Je les joints dans mon logiciel de généalogie comme je joins la photo des membres de la famille pour lesquels j’ai des clichés. Bien amicalement à Alain et à tous.
COMMENTAIRE de Alain Combes       Mardi 30 Mars 2010
Comme dit si bien Jean Marc les sentiments que l\'on peut éprouver sont toujours plus fort avec les documents originaux, surtout quand on les a cherchés en vain soi même pendant longtemps. La généalogie c\'est un peu comme la recherche de la truffe \" tuber melanosporum\". Rien ne vaut la trouver soi-même dans la garrigue avec les moyens les plus simples, comme par exemple en observant les mouches qui vont pondre leurs oeufs sur les truffes mûres. Hélas avec les conditions climatiques actuelles il y a longtemps que la \"tuber melanospororum\" sauvage a désertée nos campagnes trop sêches. Il y a quinzes ans j\'aurais pu vous faire gouter pour la réunion du mois de février à Valleraugue, une bonne omelette truffée, et je vois d\'ici que notre cher président regrette de ne pas s\'en lêcher les babines! Les regrets sont superflus, et fautes de truffes, un bon chercheur se rabat sur la recherche de .......ses ancêtres! Amicalement à tous Alain
COMMENTAIRE de Alain Combes       Mardi 30 Mars 2010
Explications sur la mouche truffière L\'insecte dit \"mouche à truffes\" est en réalite un diptère tufficole \"Helomysa tubiperde\" qui est reconnaissable à ses ailes allongées , décorée chacune d\'une ocelle brune. Guidé par l\'odeur, cet insecte va pondre ses oeufs sur les truffes qui en murissant effleurent le sol. Ce moyen de recherche permet de ne ramasser que des truffes mûres qui ont du parfum, au contraire du chien qui sent même les truffes immatures à quarante centimêtres dans le sol : mais qui ont beaucoup moins de gout!

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